"Les Montagn'Arts" 2011, 9ème Edition





Vendredi 24 Juin


21H ALDONA























Aldona Nowowiejska : composition, voix, guitare, percussions
Raphael Dumas : mandoline, banjo, guitare
Michel Schick : les clarinettes, flüte, ukelele


Un souffle, une corde qui grince, une clochette, puis soudain une voix intime, dans un murmure. C'est ainsi qu'Aldona nous introduit dès les premières secondes dans un univers imprégné de sa Pologne natale, tant réelle que féerique. Guitare, mandoline, banjo, accordéon, tuba, percussions orientales viennent enrober sa voix qui passe de la douceur à la force avec puissance et émotion. La jeune femme réinvente avec passion les textes de poètes slaves, de Shakespeare, et offre un chant, dans sa langue maternelle, suave et expressif. On se suprend à croire comprendre le polonais ! Ses chansons, écrites alors qu'elle vivait encore sous le régime communiste, s'ouvrent vers un monde de rêves. Evasion réussie. Sur scène on découvre une jeune femme frêle mais d'une énergie incroyable qui avec poigne fait chanter le public, l'emporte et le fait vibrer par sa présence sensuelle et unique.

22H30 FAST ARBEIT BABIES












Cépi : bitare.
Tote : gatterie.
Miss Frantz : pinte et tiseur.
Popo : elle cuine.
Lily : elle vagit.

FAST ARBEIT BABIES c'est du cartoon-punk déjanté

00H SUBCITY STORIES










photo : pixbynot.com


Steve : guitare, chant / Jan : basse / Julien aka Ponpon : batterie
Subcity Stories se forme début 2007 à Tarbes autour de Julien (batterie) et Steve (guitare/chant), fraîchement débarqués d’un groupe de punk/hardcore. Très vite rejoints par Bastien (basse), le trio met en avant son goût prononcé pour le post-hardcore à tendance melo. Bercées par At the drive-in, Fugazi, Nirvana, ou encore Sunny Day Real Estate, les compositions se multiplient et les concerts s’enchaînent dans le sud de la France. Début 2009, Bastien quitte le groupe pour poursuivre ses études à Reims. Il est remplacé par Jan (prononcer Yann), ex-guitariste des Uglytown, qui vient poser ses lignes de basses en provenance directe du froid polonais.


Samedi 25 Juin

14 h à 17h Projet Label Vie, Atelier Clown-théâtre.

Alain Commere, clown depuis plus de 10 ans (Clown Théâtre, Formation Bataclown, Clown acteur social etc…) a un parcours éclectique. Il a travaillé auprès d’enfants en hôpital de jour, a proposé de nombreux ateliers en milieu scolaire, associatif, à tout type de publics. Il milite actuellement au sein de l’association Clownenroute (Agen, atelier clown théâtre auprès de personnes en situation de handicap mais aussi milieu dit « ordinaire ») et vient de terminer la création d’un nouveau spectacle en solo. Il est membre de l’association Mouvement de Soi basée à Ramonville.

L'art du clown s'institue comme un dispositif qui permet l'expression de la singularité de chacun, l'exploration de la subjectivité, de la confiance en soi, du lâcher prise, de la rencontre avec l'autre, via le jeu, la création et l'improvisation, le tout sur un espace scénique délimité. Un dispositif ludique et sécurisant, qui favorise le lien, l'ouverture sur l'extérieur, où la référence au collectif est permanente.

Le clown-théâtre permet de se décaler du quotidien tout en y faisant référence, il permet de se positionner différemment, de manière originale. Il peut également favoriser l’émergence de thématiques sociales par le biais du jeu, il tend à l’abolition des préjugés, à la restauration du partage.

Dans le cadre du projet Label Vie, Alain Commere se propose d’animer, pour ce 8ème festival des Montagn’Arts, un atelier clown et une improvisation publique autour de la thématique de l’alcool et de la sécurité routière.

La 1ère partie l'atelier consisterait en une mise en jeu (jeu à 2 et échauffement de groupe, une dizaine de personnes), suivi d’un travail « passages rideaux » et improvisations avec pour objectif la découverte du clown-théatre. L'en « jeu » étant de traiter la thématique de la prévention alcool (environ 1h30 à 2h de travail).

La deuxième partie serait consacrée à l’improvisation publique lors de laquelle le groupe initié alternera des « passages rideaux » et autres impros toujours sur le même thème. L’idée principale est l’interaction avec le public et la transmission de l’information via le jeu de clown (1h maximum). Un espace scénique sera créé. Les costumes et les nez de clown seront fournis. Le nez représentant ce masque qui permet de mieux se démasquer.

Déroulement d’un atelier

Préparation scène/coulisse/espace public.

Cercle de début : chacun se présente, donne son état du moment puis l'animateur explique le dispositif (espace scénique à ne pas dépasser, délimité par une corde, cloche qui retentit pour annoncer l'entrée sur scène et la sortie, corde et cloche étant deux contenants essentiels)

Echauffement pour tous, plusieurs jeux sont prévus (corps, espace, collectif...)

Le jeu : improvisations (solo, duos, trios...). Le clown doit avoir au moins son nez, un chapeau et une veste (costumes et accessoires disponibles dans les coulisses). Le jeu est soutenu par l'animateur qui propose également les thématiques d’improvisation. Ici la prévention alcool.

Cercle de fin : chacun exprime ses ressentis, retour de l'animateur sur les improvisations.

18h Les Télérobots spectacle inter-actif clown-théatre
Pitch a fait une découverte exceptionnelle qui va le faire voyager dans le monde de la robotique avec lequel il a beaucoup de mal à se maitriser et même il se fait déborder. Avec l'aide du public il va pouvoir retrouver son coté humain et rencontrer peut-être une dulcinée pour l'amener avec lui dans son ile paradisiaque...

Interaction entre les concerts par la Cie l'Arbassonge (théâtre de marionettes) http://www.larbassonge.fr

20H DULCE COPLA













Esther Villa : cante
Alain Fourtine : guitara

Le genre dénommé "Copla", né dans les années 30 en Espagne, prend racine dans le flamenco. Mais son penchant pour la chanson française de l'époque, celle qui raconte une histoire, lui donne un caractère particulier. Du Flamenco, la Copla prend les styles rythmiques et harmoniques de la chanson française, elle prend la structure narrative, son côté romanesque et romantique.Comme si l'histoire se répétait, ce projet musical voit le jour, né de la rencontre d'Esther Villa, de Barcelone, et d'Alain Fourtine, des Hautes-Pyrénées françaises. Après des années de jeux avec le boléro, la copla, la chanson d'amour, ils décident de se lancer dans ce projet. Un nouveau répertoire prend forme au cours de l'été 2010, confectionné avec tendresse et sensibilité, à leur manière, et qui invite le cœur à se renverser.


21H SANS MATRICULE



















Philippe Berly : percussions, cajon, bongo, cruche, machine, clavier.
Christophe Fournier alias "chwing" : Guimbardes, arc à bouche, flute harmonique.
Max Louey : percussions, space drum.
Musique ethnique électro acoustique mélangeant instrument traditionnels, divers et variés, parfois à consonnance technoïde, le tout relevant d'avantage de la performance que du travail léché.

22H00 LA SECONDE METHODE

















Abakar Adam Abaye, dit « L’enfant noir » : voix
Antoine Dubost : contrebasse
Nicolas Lafourest : guitare
Pascal Renouard : batterie

De loin, pousse un chant, âpre, serré, long, limpide, une mélopée, un cri peut-être, haut perché et bas dans les tréfonds. Sûr que ces mélodies-psalmodies font fleuve et transportent des choses dites vieilles comme ce pauvre monde qui nous entoure.
Abakar Adam Abaye, le Tchadien, comme on dirait l’Etranger, l’Autre, le porteur de chant ouvre la voie à des démons, au milieu de tous les magmas musicaux. A leur carrefour, s’aiguise un son, une vague intempérique, une voix de guerrier traditionnel allant du fragile au tonitruant. Qu’on la laisse croître et nous entendrons une musique intense jusqu’à ce que nos sueurs se mélangent avec le sable.
Un univers où la transe épileptique côtoie un vaste combo à l’énergie brute et sans concession, une rythmique tribale, comme une musique de guérison, quelque chose qui soigne, qui arrache en direct les maux enfouis jusque là.


00H00 SLIVO ELECTRIC KLUB
BerbéreLéonard : Bouzouki
KrisCardiaK : accordeon
FaMass : Bass
E-vane off : Machines,percus

Le « Slivo Electic Klub », ou quand la musique distille elle-même l’ivresse !

A l’origine : un voyage où s’emmêlent musique et amitié. C’est en Août 2008, sous la chaleur estivale des routes d’Europe centrale que nait l’inspiration. D’accords en accords le nouveau projet musical fait l’unanimité et l’aventure est célébrée autours d’une bouteille d’eau de vie qui insufflera au groupe son nom : la slivovica.
Si leur musique s’inscrit dans la mouvance fusion entre l’électro et la musique balkanique, elle se démarque néanmoins grâce à un métissage particulièrement original. Métissage instrumental, métissage des compositions qui révèlent une surprenante liberté d’expression musicale. Une liberté qu’ils partagent au travers d’une musique survoltante, car cette rencontre électro-instrumentale réveille l’esprit de la fête et enflamme les corps.
Un style innovant aux couleurs festives, une créativité libre et originale, le Slivo Electric Klub apparait sur la scène musicale contemporaine comme un hymne à la fête. Ce feu d’artifice est en pleine explosion et n’en fini pas d’embraser les foules.



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